Présentation

La Course en Ligne est un sport cyclique à confrontation directe qui se pratique sur un plan d’eau calme dans des bateaux effilés et instables qui permettent d’aller vite et droit sur différentes distances (le sprint sur 200m, la vitesse sur 500 et 1000m, le fond sur 5000 mètres mais aussi en marathon sur des distance entre 20 et 50km).

On peut pratiquer cette discipline tout seul, à deux ou à quatre en kayak pour les garçons et les filles. (K1 : kayak monoplace, K2 : kayak biplace, K4 : kayak quatre places, C1 : canoë monoplace, C2 : canoë biplace, C4 : canoë quatre places).

Un seul objectif : Franchir le premier la ligne d’arrivée !

Ce sport nécessite pureté et précision du geste

C’est tout simplement

LA VITESSE CONJUGUEE A LA GLISSE
L’OPPOSITION DIRECTE FACE AUX ADVERSAIRES
LA LOI DE L’HARMONIE ET DE L’EFFORT

AU ROYAUME DE L’EAU PLATE, L’ATHLETE EST ROI

 

Durant les courses de sprint ou de vitesse les concurrents devront se défier lors de séries et de demi-finales pour accéder à la finale sur un bassin balisé par neuf couloirs.

Durant les courses de fonds et de marathon, le principe est le même avec une ligne de départ et une ligne d’arrivée mais il n’y a pas de couloirs balisés, juste des bouées de virage et en plus pour le marathon des zones de portages.
Il n’y a qu’un seul départ.

…La course n’est pas un long fleuve tranquille.
La pointe de son bateau est dans le sabot de départ, les pieds en appui sur le cale-pied, les bras tendus sur la pagaie immergée, on est sous les ordres du starter. «Dix secondes avant le départ ! » « GO ! » Les fauves sont lâchés.


De loin, la course n’est que tourbillons d’eau et de bras. Les concurrents semblent accrochés les uns aux autres, et l’on s’étonne que les manches de carbone des pagaies ne s’entrechoquent pas.

A l’intérieur, c’est l’œil du cyclone. Devant vous, l’eau est lisse.
Une véritable piste sur laquelle glisse votre étrave.
Pas question de regarder à côté. Votre vision périphérique vous permet de deviner votre position par rapport aux deux couloirs à vos côtés, mais pas au-delà. Déjà, les avant-bras font mal, le dos se meurtrit. C’est surtout lui qui supporte la charge de travail du pagayeur.
On appuie avec les jambes, on tire avec son dos.
Le « gainage » du corps permet de transmettre toute l’énergie. Comme dans toute course de sprint, il s’agit de ne pas se contracter, d’arriver à se relâcher tout en donnant son maximum.

Gagner en Course en Ligne c’est résoudre la triple équation :

PHYSIOLOGIQUE : quelle intensité ?
STRATEGIQUE : comment gérer sa course ?
TECHNIQUE : comment garder l’efficacité de son geste et sa stabilité ?